deepfruit - Flickr - CC BY-NC 2.0 DEED
La réduction des risques et des dommages - Séminaire en ligne
Quand? 7 février juin 2024 - 14h00
Où? Microsoft Teams - Inscription gratuite obligatoire: sonny.perseil@lecnam.net
Les premières politiques de réduction des risques et des dommages, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, ont pour origine la crise du VIH des années 1980 et visent à limiter les contaminations des usagers de drogues par voie injectable. La RdRD se donne comme premier objectif la diminution des risques liés à l’usage de drogues et valorise la responsabilité des consommateurs. Elle accorde une attention particulière aux populations marginalisées (on a d’abord parlé en Suisse d’« aide à la survie ») et promeut les associations d’auto-support et l’éducation par les pairs. Symbolisé par les programmes d’échange de seringues, les traitements de substitution des opiacés, les salles de consommation à moindre risque, les programmes de prescription d’héroïne, ce modèle a influencé de nombreuses innovations comme l’analyse des substances issues du marché clandestin, la consommation contrôlée d’alcool ou la promotion de la vapoteuse. Mais alors, où commence et où s’arrête la RdRD.
Avec la participation de :
- Ruth Gozlan, chargée de mission santé à la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca)
- Anne Batisse, pharmacien responsable du centre d’addictovigilance de Paris. Hôpital Fernand Widal APHP
- Judith Martin-Fernandez, chercheuse au sein de l’équipe PHARes, Centre Inserm U 1219, Université de Bordeaux, coordinatrice du projet « VITAE Etude pilote d’évaluation de l’impact et de la transférabilité d’un dispositif d’accompagnement en RdRD alcool basé sur le rétablissement en santé mentale »
- Benjamin Rolland PU-PH d'Addictologie, Hospices Civils de Lyon (Université Lyon 1) et Honora Englander (Université de l'Oregon Health & Science)
Séminaire animé par Bertrand Lebeau Leibovici, médecin addictologue.