Décriminalisation
Des militants ukrainiens manifestent contre la criminalisation des personnes usagères de drogues, des travailleurs du sex et des personnes séropositives lors de la Journée d'Action de Soutenez. Ne Punissez Pas de 2019.
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La criminalisation alimente la stigmatisation, détourne les ressources des services vitaux et essentiels au maintien de la vie, et crée des obstacles graves et durables à la santé et au bien-être. Au contraire, l'IDPC plaide pour la décriminalisation, un cadre fondamental permettant l’élaboration d’approches en matière de drogues équilibrées et axées sur la santé.
La criminalisation exacerbe les inégalités, l'injustice raciale et sociale et les dommages liés aux drogues. Dans de nombreuses régions du monde, les lois sur les drogues sont un vestige colonial qui gonfle les populations carcérales, élargit le filet du système judiciaire pénal et aggrave les résultats en matière de santé publique et de bien-être tels que les infections par le VIH et l'hépatite, et les décès liés aux drogues.
Plus de 30 pays à travers le monde ont adopté des réformes juridiques pour supprimer la criminalisation de certaines activités liées à la consommation de drogues. La Position commune du système des Nations Unies sur les drogues renforce également le soutien multilatéral à cette approche.
L'IDPC s'est engagé à réduire les effets néfastes de la criminalisation sur les usagers de drogues et d'autres populations ciblées de manière disproportionnée par les politiques punitives en matière de drogues, notamment en créant une dynamique en faveur d'une décriminalisation totale, c'est-à-dire la suppression de toutes les sanctions pour les délits mineurs liés aux drogues.