Droits humains
Manifestation contre les exécutions extrajudiciaires aux Philippines à l'occasion de la Journée Internationale des Droits de l'Homme.
Reuters
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Des exécutions extrajudiciaires au refus d'accès à des médicaments antidouleurs contrôlés, les politiques répressives en matière de drogues continuent d'être un facteur majeur de violence, de souffrance et de violations des droits humains à travers le monde. Nous veillons à ce que les institutions nationales et internationales reconnaissent, préviennent et réparent ces abus.
Les violations des droits humains commises au nom du contrôle des drogues sont fréquentes et répandues. Celles-ci incluent la peine de mort pour les infractions liées aux drogues, l’incarcération de masse, d’innombrables cas de brutalité policière, une pénurie mondiale de services de réduction des risques vitaux et le déni systématique des droits des autochtones.
Dans tous les cas, la violence, la négligence et l’exclusion affectent de manière disproportionnée les individus et les communautés marginalisés, les enfonçant encore plus dans leur situation de vulnérabilité.
Nous veillons à ce que les abus associés aux politiques des drogues soient systématiquement pris en considération par les organes des droits humains tant au niveau des Nations Unies que régionalement, comme le Comité des droits de l’homme ou la Commission interaméricaine des droits de l’homme. Avec nos membres et partenaires, nous plaidons pour l’inclusion effective de ces normes dans les politiques des drogues conçues aux niveaux international, régional et national.