Juventas provides direct assistance, supports the improvement of the quality of services, produces and advocates proposals for changes in public policies, develops the capacities of decision-makers and service providers, as well as the target groups with which it operates.

Juventas es una ONG que promueve principios de reducción de daños hacia prisioneros de la cárcel estatal de Montenegro. Juventas es la única ONG que lleva a cabo proyectos de reducción de daños en prisiones en el país.

Juventas est une ONG qui mène campagne pour l’application des principes de réduction des risques dans les prisons d’Etat du Monténégro.

Juventas

LONDRES (2 août 2016) – La société civile du monde entier, y compris d’éminentes ONG de défense des droits humains, demande aux autorités chargées du contrôle des drogues aux Nations Unies de prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux exécutions arbitraires de personnes suspectées d’avoir commis des délits liés à la drogue aux Philippines. Depuis le 10 mai 2016, plus de 700 personnes ont été assassinées par la police et la milice aux Philippines pour leur implication supposée dans l’usage ou le trafic de drogues. Ceci, suite la campagne du Président Duterte, récemment élu à la tête du pays, pour éradiquer la criminalité dans les six prochains mois.

Jusqu’à présent cependant, l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) et l’Organe International de Contrôle des Stupéfiants (OICS) – les agences des Nations Unies responsables de la lutte anti-drogue au niveau mondial – ont omis de condamner les Philippines pour ces flagrantes violations des droits humains commises au nom de la guerre contre la drogue.

Ce sont 329 organisations non-gouvernementales qui envoient aujourd’hui une lettre ouverte au directeur général de l’ONUDC, M. Yury Fedotov, et au président de l’OICS, M. Werner Sipp, afin de leur demander de prendre des mesures immédiates pour de mettre un terme à ces exécutions arbitraires.

« Nous appelons les organes des Nations Unies chargés du contrôle mondial des drogues de condamner publiquement ces atrocités aux Philippines. Ces assassinats insensés ne peuvent être justifiés par des mesures de contrôle des drogues », affirmait Ann Fordham, directrice générale du Consortium International sur les Politiques des Drogues (IDPC). « Leur silence est inacceptable alors que des personnes sont assassinées en pleine rue jour après jour », poursuit-elle.

La lettre ouverte invite l’ONUDC et l’OICS à appeler Président Duterte à :

Mettre immédiatement fin aux incitations à tuer les personnes suspectées de consommer de la drogue ou d’être impliquées dans le trafic de drogues,

Respecter les obligations internationales relatives aux droits humains, telles que les droits à la vie, à la santé, à un procès juste et équitable, établis au sein des traités relatifs aux droits de humains signés par les Philippines,

Promouvoir des services de traitement et de réduction des risques fondées sur des preuves et le volontariat pour les usagers de drogues, de manière à remplacer le traitement forcé dans des camps militaires, et enfin

Ne pas réinstaurer la peine de mort pour les délits liés à la drogue.

Pour toute question, veuillez contacter :

Gloria Lai (en Anglais, basée en Thaïlande)

Marie Nougier (en Français, basée en Angleterre)

Senior Research and Communications Officer

*******************************************

Données clés sur la crise de la politique des drogues aux Philippines:

Le Président Rodrigo Duterte a été élu président le 30 Mai 2016 et a débuté son mandat présidentiel le 30 Juin. Il a lancé une guerre contre la drogue dans le cadre de laquelle la police et les citoyens étaient encouragés à tuer usagers et trafiquants de drogues

704 personnes ont été tuées entre le 10 Mai et le 29 Juillet 2016 (ABS CBN News)

Le Secrétaire d’Affaires en Communication Martin Andanar a par ailleurs déclaré que 60 000 usagers de drogues dépendants s’étaient rendus à la police (Daily Mail).

Déclarations par des groupes internationaux travaillant sur les droits humains:

Amnesty International, 10 Mai: Philippines: Le nouveau président doit rompre le cycle de violations de droits humains, et non pas l’aggraver

Amnesty International, 30 Juin: Philippines: Le Président Duterte doit rompre le cycle de violations des droits humains

Human Rights Watch, 25 Juillet: Les messages mitigés du Président Duterte sur les droits aux Philippines

Human Rights Watch, 12 Juillet: Les autorités philippines ignorent la forte augmentation des meurtres liés à la drogue

Déclarations par des groupes locaux travaillant sur les droits humains:

Philippine Alliance of Human Rights Advocates & Citizen’s Council for Human Rights, 14 Juillet: Arrêtez le massacre, demandent les défenseurs de droits humains à Duterte

Philippine Alliance of Human Rights Advocates & Citizen’s Council for Human Rights, 14 Juillet: Exécutions extra-judiciaires: Normaliser la criminalité sous l’égide de la paix et de la sécurité

Déclarations par des groupes travaillant sur la politique des drogues:

Drug Policy Alliance, 25 Juillet: Lors de son discours inaugural, le président tient sa promesse de tuer en masse les usagers et dealers de drogues en appelant la population à se montrer sans pitié

Asian Network of People Who Use Drugs & International Network of People Who Use Drugs, Juillet: Philippines: Un appel pour mettre fin aux exécutions, à la pauvreté et à l’exclusion

Plus de 300 ONG appellent les Nations Unies à prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux centaines d’exécutions arbitraires de personnes suspectées de délits de drogue aux Philippines

En perspective du sommet des Nations Unies sur la drogue, des groupes de la société civile des quatre coins du monde ont publié une déclaration condamnant les gouvernements de ne pas reconnaître les conséquences dévastatrices des politiques punitives et répressivesen matière de drogue.


Dans une déclaration commune intitulée "Ungass 2016 : entre diplomatie et déni" promue par l'IDPC (International Drug Policy Consortium), quelque 200 ONG appellent les gouvernements à tenir compte de toutes les approches possibles pour sortir des politiques répressives et punitives en matière de drogues. Elles demandent que les gouvernements s'engagent fermement en faveur des droits humains, de la paix et de la santé au moment où ceux-ci se retrouvent à Vienne pour préparer le rapport final de l'UNGASS 2016.

Elles craignent en effet que les progrès constatés dans certains pays ne soient pas reconnus, voire complètement ignorés, et que l'UNGASS n'accouche d'une coquille vide.

Le directeur exécutif de l'IDPC, Ann Fordham, avoue qu'il est encore temps de sauver le processus avant la session de New-York, mais il faut que les gouvernements soient honnêtes envers eux-mêmes sur ce qui fonctionne et sur ce qui ne fonctionne pas, partant du fait que la guerre contre la drogue s'est révélée être un cuisant échec.

Abonnez-vous à l'Alerte mensuelle de l'IDPC pour recevoir des informations relatives à la politique des drogues.

Déclaration de la société civile - Le document final de l'UNGASS: Diplomatie ou négation de la réalité?

La prestation de services de réduction des risques a pris fin au Monténégro le 30 juin 2015 car le pays est maintenant dans la catégorie des pays à revenus intermédiaires supérieurs et, en tant que tel, ne peut plus bénéficier de financements du Fonds Mondial. Pour en savoir plus, en anglais, veuillez lire les informations ci-dessous.

Tijana Žegura, Director of Harm Reduction Program Juventas

We regret to inform you that harm reduction service provision ended in Montenegro on June 30th 2015 because Montenegro is now classified as an upper- middle income country and, as such, is no longer eligible for further funding by Global Fund for Tuberculosis, AIDS and Malaria.

Namely, with participation of numerous governmental organizations, National AIDS Strategy was implemented throughout a project named „Support to NAS implementation“, supported by the GFTAM and UNDP, CO Podgorica. Within this project preventive services for most at risk populations, were provided in community based NGOs.

Although one of the goals of 9 year long program was to secure service provision sustainability, our Government did not fulfill it, regardless supporting opinion of Ministry of Health and Institute for Public Health, who emphasized importance of these kind of services in community.

Today, Harm Reduction program is consisted of only 1 Drop in centre for PWID, while all other centres are closed, as well as mobile outreach program.

In cooperation with School for Public Health „Andrija Stampar“ from Croatia, Institute for Public Health of Montenegro gave an estimation of the number of people who inject drugs in August 2012. Data received show that 1282 (0.7% of total population) PWID live in Podgorica. In the same time Juventas provided services for 596 PWID in Podgorica- 

. Increment of number of persons who use Juventas’ services can be correlated to increment of number of people who inject drugs in Montenegro.

At the other hand, in 2014, Juventas provided services for around 627 PWIDs (15% female) and 157 FSWs in the city with 187 805 citizens, where lives 1/3 of total Montenegrin population. Through 5 191 contacts with PWID and 1 686 with SWs we provided them with 22 355 needles, 15 663 syringes and 16 330 condoms. We provided 1123 counselling for 293 prisoners during the same period.

Although the HIV prevalence among PWID is still low (1% of total number of registered cases), 

 and figures from harm reduction service providers show that there is constant increment of number of PWID in last several years.

Cost effective analyses shows that preventive services for one client cost from 6 to 10 Euros per month, while HIV infection treatment costs from 1200 to 1500 Euros, and hepatitis C infection from 1500 to 2000 Euros monthly on a monthly basis in Montenegro.

Due to the fact that the Government of Montenegro, despite supporting expert opinions of Ministry of Health and Institute for Public Health, as well as excellent recommendations of international donors, has not shown political will to secure sustainability of prevention services in our community, we are obligated to inform you that most services are closed on June 30th, while we are coping to secure funds for the next 

 with minimum capacities (needle and syringe program implemented by 2 persons). This means that we are going to be forced to close the only Center for harm reduction service provision on 

latest and leave persons from most-at-risk populations on their own, exposed to a much higher risk of contracting HIV and viral hepatitis C.

Additional difficulty that we encounter in our way to provide support for the services not to be closed is the silent campaign against harm reduction program among key- decision makers, carried out by NGO fellows working in the field of drug prevention, following UNODC guidelines on the issue.

Having in mind all said, we would very much appreciate if you are able to provide as any kind of support in the months to come. Please contact Tijana Žegura at: janap@gmail.com.

Keep up-to-date with drug policy developments by subscribing to the IDPC Monthly Alert.

Les services de réduction des risques ferment au Monténégro par manque de financement

Le premier bulletin du Réseau de Politique des Drogues en Europe du Sud-est fait le point sur la politique et la réduction des risques dans la région.

Pour en savoir plus, en anglais, veuillez lire les informations ci-dessous.

During its annual meeting in Vienna in March 2012, the Drug Policy Network in South East Europe decided to publish a quarterly Newsletter for a more regular communication between the Network organisations.

The Newsletter was prepared and published by Diogenis, Drug Policy Dialogue in South East Europe, in collaboration with the members of the South East Europe Drug Policy Network. Each newsletter focuses on two or three countries in the region, for which updates are provided on issues related to drug policy reform, criminal justice, social and health programmes and human rights.

The first edition of the Newsletter provides updates on drug policy developments in Albania and Greece.

Juventas

Région

Traductions

Contenu associé

Plus de 300 ONG appellent les Nations Unies à prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux centaines d’exécutions arbitraires de personnes suspectées de délits de drogue aux Philippines

Déclaration de la société civile - Le document final de l'UNGASS: Diplomatie ou négation de la réalité?

Les services de réduction des risques ferment au Monténégro par manque de financement

La politique des drogues de l’Europe du Sud-est