Après des décennies de progrès inégaux en matière de politique des drogues dans le pays, une nouvelle coalition se mobilise pour faire pression sur les dirigeants nationaux en faveur d'une réforme de la législation sur les drogues fondée sur les droits.
L'ancienne Première ministre de Nouvelle-Zélande, Helen Clark, appelle à des investissements dans la réduction des risques et la réforme des lois sur les drogues pour prévenir les dommages croissants liés aux nitazènes.
Tout en offrant une possibilité de non-criminalisation pour les infractions de possession de drogues commises pour la première ou la deuxième fois, les amendes élevées risquent de perpétuer les démêlés des personnes qui font usage de drogues avec le système judiciaire pénal, en particulier les plus vulnérables d'entre elles.
Le premier local d'injection sécurisée de l'État de Victoria obtient un statut permanent, marquant une étape importante dans les efforts de réduction des risques et suscitant l'espoir d'une approche plus compatissante et fondée sur des données scientifiques à l'égard des personnes qui s'injectent des drogues dans toute l'Australie.
La première salle d'injection sécurisée de l'État de Victoria obtient un statut permanent, marquant une étape importante dans les efforts de réduction des risques et suscitant l'espoir d'une approche plus compatissante et fondée sur des données probantes à l'égard des personnes qui utilisent des drogues par injection en Australie.
Chaque année, plus de 3 000 personnes sont condamnées pour des infractions mineures liées aux drogues, ce qui porte préjudice aux communautés et détourne les finances publiques vers la répression.
Mclauchlan et al. étudient la récurrence du fait que les responsables politiques n'expriment leur soutien à la réforme des politiques en matière de drogues qu'après avoir quitté leurs fonctions, ce qui montre qu'il est nécessaire d'examiner de plus près les facteurs qui influencent les expressions publiques de soutien.
Cette réforme, qui entrera en vigueur dans 12 mois, remplacera les poursuites pénales par une amende à laquelle il sera possible de se soustraire en participant à un programme d’orientation.
Après des années de retard, le gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud tient compte les recommandations de Howard en étendant la possibilité de recourir à l’orientation en amont des tribunaux pour les infractions liées à la possession de drogues, mais l'absence de dépénalisation risque de perpétuer la disproportion des peines infligées aux populations indigènes et aux autres communautés marginalisées.
Des lieux de consommation à moindre risque, financés de manière adéquate et dotés d'un cadre juridique clair, montrent les avantages de cette mesure de réduction des risques, en particulier en ce qui concerne les communautés très marginalisées.