Le Forum a abordé les questions environnementales, des droits humains et de santé publique liées à la politique des drogues, ainsi que les progrès internationaux et les opportunités de coopération.
Le rapporteur spécial des Nations unies sur l'extrême pauvreté demande que l'on s'éloigne des mesures punitives et que l'on reconnaisse la réduction des risques comme un cadre permettant de remédier aux vulnérabilités spécifiques des personnes usagères des drogues.
Cette table ronde sera l'espace pour un dialogue constructif sur les défis en matière de droits humains dans le cadre des réponses politiques à la situation mondiale relative aux drogues.
L'IDPC met en évidence les principales avancées du rapport de 2023 du HCDH sur les droits humains et les politiques en matière de drogues, et fournit des recommandations aux États membres et aux entités de l'ONU pour une mise en œuvre efficace de ce rapport.
Le HCDH présente son rapport au Conseil des droits de l'homme sur l'impact du problème mondial lié aux drogues sur les droits humains, exhortant les décideurs politiques à adopter une approche en matière de politiques des drogues axée sur la santé et les droits humains.
L'IDPC met en lumière les principales victoires politiques, notamment en ce qui concerne la lutte contre la discrimination raciale dans les politiques en matière de drogues, la reconnaissance de l'importance de la réduction des risques pour le droit à la santé, la protection des droits des peuples indigènes et la promotion de l'engagement des organes des Nations unies en charge des droits humains dans les débats sur les politiques en matière de drogues.
La société civile attend du Conseil qu'il prenne l'initiative d'encourager et d'accueillir les initiatives du système des droits humains des Nations unies afin de veiller à ce que les politiques en matière de drogues respectent les droits humains au lieu de les affaiblir.
L'IDPC souligne comment l'implication croissante des entités des Nations unies chargées des droits humains dans les débats sur la politique en matière de drogues a ouvert la voie à une prise en compte plus importante, mais encore insuffisante, de la santé, des droits humains et du développement.
S'il ne s'attaque pas sérieusement aux violations des droits humains et n’encourage pas les réparations, le programme commun des Nations unies aux Philippines risque d'institutionnaliser ces abus.
L'IDPC et Amnesty International appellent le rapporteur spécial sur le Cambodge et le Conseil des droits de l'homme à exhorter le gouvernement cambodgien à réduire de manière significative les détentions et incarcérations arbitraires, notamment en révisant et en amendant les politiques répressives en matière de drogues.
Pour réduire la violence et les dommages causés par l’application des lois aux personnes qui font usage de drogues, les gouvernements devraient s’engager à décriminaliser la réduction des risques et mettre fin à la stigmatisation.
Lorsqu'elle est fondée sur une approche axée sur la santé et les droits humains, la décriminalisation fournit un cadre juridique favorable qui promeut, protège et réalise le droit à la santé des personnes usagères de drogues.