Les horreurs de la « guerre à la drogue » ont suscité des discussions encore limitées mais de plus en plus importantes sur la nécessité de surmonter l'héritage colonial destructeur de la prohibition.
Le modèle de décriminalisation portugais célèbre ses 20 ans cette année, une politique qui a facilité une approche plus humaine et sanitaire, mais qui n'est toujours pas suffisamment inclusive.
La décision de réduire au silence un mandat des Nations unies en matière de droits humains à l'occasion de la Journée internationale des droits humains envoie le message inquiétant que l'expertise en matière de droits humains n'est pas la bienvenue à Vienne.
Les progrès de la biotechnologie peuvent être utiles, mais la priorité doit être donnée à la garantie de l'accès à des interventions éprouvées, y compris la réduction des risques.
La censure et les dissimulations torpillent l'obligation du gouvernement de rendre compte des exécutions extrajudiciaires perpétrées au nom de la « guerre à la drogue ».
La diabolisation des drogues et la criminalisation des personnes qui en utilisent empêchent d'apporter des réponses constructives aux défis liés aux drogues.
L'INHSU 2021 a mis en lumière le besoin urgent et les défis complexes associés au développement de cette composante essentielle d'une politique des drogues axée sur la santé.