Les lieux de consommation à moindres risques permettent d'éviter les décès par overdose et de réduire le risque de transmission de maladies. Pourtant, des obstacles politiques et bureaucratiques continuent de retarder la mise en place du premier lieu de consommation par injection supervisée et sécurisée de drogues à Dublin.
La Fédération Addiction appelle les pouvoirs publics à prendre de nouvelles mesures pour réduire le nombre de surdoses : généraliser l’accès à la Naloxone, ouvrir de nouveaux espaces de consommation sécurisée et supprimer les sanctions pénales pour la consommation de drogues.
Les communautés cultivatrices qui dépendent du cannabis en tant que source de revenus accueilleraient favorablement la possibilité d'une transition vers le marché formel, sans stigmatisation ni criminalisation.
Les appels en faveur d'un commerce légal de l'opium se multiplient, invoquant les avantages d'un approvisionnement réglementé pour les jeunes et les communautés.
Le gouvernement a déclaré que le projet de loi visait à remplacer les politiques échouées en matière de cannabis, à réduire le marché informel et à protéger les jeunes, mais il fera l'objet d'un débat parlementaire acharné.
La chute des prix a plongé des milliers de familles de cultivateurs de coca dans la misère, soulignant la nécessité de trouver des solutions durables à la dépendance précaire des communautés rurales à l'égard de ce marché illicite instable.
La couverture médiatique récente simplifie à l'excès et déforme les causes profondes du sans-abrisme, des problèmes de toxicomanie et de la criminalité, qui ne répondent pas à la décriminalisation des drogues mais à des facteurs socio-structurels plus larges, notamment l'exclusion sociale, la crise du logement, l'insécurité économique et les effets durables d'une pandémie mondiale.
Des juristes affirment que la récente décision contre la confiscation de petites quantités de drogues doit s'appliquer à toutes les substances sous contrôle.