Le premier local d'injection sécurisée de l'État de Victoria obtient un statut permanent, marquant une étape importante dans les efforts de réduction des risques et suscitant l'espoir d'une approche plus compatissante et fondée sur des données scientifiques à l'égard des personnes qui s'injectent des drogues dans toute l'Australie.
La première salle d'injection sécurisée de l'État de Victoria obtient un statut permanent, marquant une étape importante dans les efforts de réduction des risques et suscitant l'espoir d'une approche plus compatissante et fondée sur des données probantes à l'égard des personnes qui utilisent des drogues par injection en Australie.
Dans un premier temps, la culture domestique de quatre plantes au maximum serait totalement décriminalisée (voire légalisée), mais la possession en public et l'usage en public attireraient des sanctions.
L'escalade de la crise souligne la nécessité d'interventions de réduction des risques pour atténuer la propagation de l'infection et protéger les personnes poussées à la vulnérabilité.
Les experts se sont félicités de l'abolition de la peine de mort obligatoire et de la volonté du gouvernement d'envisager la décriminalisation, tout en soulignant que la criminalisation ne devrait pas être remplacée par un traitement obligatoire.
Chaque année, plus de 3 000 personnes sont condamnées pour des infractions mineures liées aux drogues, ce qui porte préjudice aux communautés et détourne les finances publiques vers la répression.
Le gouvernement affirme qu'il s'est retiré du Statut de Rome avant le début de la procédure, mais le procureur de la CPI s'oppose à cette interprétation car un examen préliminaire était déjà en cours.
Les organisations actives dans le domaine de la réduction des risques mettent en garde contre le fait que la loi porte atteinte aux droits et à la dignité et qu'elle retardera la lutte contre le VIH dans le pays.
La déclaration d'Antipolo, sous l'égide du gouvernement et des Nations unies, s'engage à aligner les stratégies en matière de contrôle des drogues et de traitement sur les conventions internationales, en collaboration avec la société civile.
Le rapport préconise la décriminalisation des drogues et un accès facilité aux lieux d‘injection sécurisée afin de réduire les risques et d'encourager le traitement et le soutien.
Disponibles dans les lieux publics, ces machines permettraient d'accéder facilement à la naloxone, qui peut sauver des vies en quelques minutes en cas d'overdose d'opioïdes.
Des activistes pour la réduction des risques ont créé ce lieu dans le cadre d'un acte de désobéissance civile, soulignant les lacunes de l'action du pays en matière de santé publique à l'égard des personnes qui font usage de drogues.