En l'absence de médicaments efficaces, des patients atteints de certaines affections neurologiques graves se tournent vers l'automédication avec des substances psychédéliques pour soulager la douleur.
Malgré les engagements internationaux visant à garantir l'accès à la réduction des risques, moins de 1 % des personnes qui s'injectent des drogues vivent dans des pays où les niveaux de couverture de l'ensemble des interventions de base recommandés par les Nations unies sont atteints.
L'augmentation du nombre de décès et l'inaction du gouvernement ont incité des militants à créer des clubs de compassion qui distribuent des drogues gratuites et vérifiées aux personnes qui en utilisent.
Des représentants du gouvernement affirment que la prohibition n'a pas réussi à stopper l'expansion du marché informel, à prévenir les dommages, à assurer la sécurité et à protéger la santé.
S'il ne s'attaque pas sérieusement aux violations des droits humains et n’encourage pas les réparations, le programme commun des Nations unies aux Philippines risque d'institutionnaliser ces abus.
Cette réforme, qui entrera en vigueur dans 12 mois, remplacera les poursuites pénales par une amende à laquelle il sera possible de se soustraire en participant à un programme d’orientation.
Le projet de loi donnerait aux autorités des pouvoirs étendus pour détenir arbitrairement et torturer les personnes qui font usage de drogues et pratiquement tout le monde.
Le gouvernement colombien devra faire preuve de prudence, mais il dispose d'une grande marge de manœuvre pour effectuer des changements sans susciter de réaction de la part de Washington.