Alors que le pays maintient le recours obligatoire à la peine de mort pour les infractions liées à la vente de plus de 200 g de cette substance, le gouvernement en examine les applications médicales.
Malgré le changement de discours du gouvernement central, les partisan·es de la réduction des risques dans les zones rurales des États-Unis sont confrontés à d'intenses réactions politiques, juridiques et sociétales.
Les militant·es pour la réduction des risques estiment qu'il faut investir davantage pour se préparer à d'éventuels changements soudains dans l’usage d’opioïdes.
Malgré le large soutien de l'opinion publique en faveur de lieux de consommation sécurisés, le gouvernement bloque une réforme indispensable en matière de politique des drogues.
En particulier dans un contexte où les enfants et les familles n'ont pas accès aux biens de première nécessité, les appels à l'augmentation des investissements dans une force de police militarisée sont malavisés.
Le nouveau président colombien a appelé à la création d'une nouvelle convention internationale pour pallier les méfaits du prohibitionnisme : violations des droits de droits humains, renforcement du crime organisé et affaiblissement de l'État.
Les logiques d'exclusion des contrôles aux frontières dans les pays du Nord reflètent les inégalités structurelles violentes qui exposent de manière disproportionnée les communautés racialisées et marginalisées à la pandémie de VIH.
Si elles sont mises en œuvre, les propositions du gouvernement britannique aggraveront les atteintes à la santé et à la vie des personnes qui font déjà les frais de la répression antidrogue : les communautés racialisées et marginalisées.
L'imposition obligatoire de la peine de mort et son recours pour les infractions liées aux drogues sont contraires aux droit et normes internationales en matière de droits humains.
Les amendements proposés aux lois du pays en matière de drogues réduiraient les sanctions pour la possession de drogues et offriraient des alternatives à l’emprisonnement.