Avec un bilan de près de 30’000 assassinats, la Commission des droits de l'homme réitère sa demande d'accès aux dossiers des morts liées à la « guerre à la drogue » aux Philippines.
Le projet de loi EQUAL, qui vise à mettre définitivement un terme aux disparités entre les peines prononcées pour les infractions liées au crack et celles en lien avec la cocaïne sous forme de poudre, sera soumis au Sénat.
L’IDPC appelle le Comité d’experts de la pharmacodépendance à prendre en considération les profonds impacts des choix juridiques et politiques qui pourraient être provoqués par le placement du kratom sous contrôle international et à tenir dûment compte des leçons tirées des contrôles nationaux passés avant de prendre toute nouvelle mesure visant à placer cette substance sous contrôle international.
Quand elle est appliquée adéquatement, la décriminalisation des drogues et de leur possession destinée à un usage personnel est en mesure d’apporter des avantages significatifs pour la santé, le bien-être et les droits des personnes usagères de drogues.
Les recommandations des scientifiques incluent l'accès au dépistage à bas seuil, le travail par les pairs et une coordination accrue entre les services sanitaires.
Les débats de haut niveau politique sur la décriminalisation de la possession des drogues et la proportionnalité des peines n'ont pas abouti, malgré l'urgence.
Bien qu'elle s'appuie sur le pouvoir discrétionnaire de la police, cette mesure renforce les appels lancés par les activistes en faveur d’une approche sanitaire.
Les politiques publiques doivent abandonner à la fois la criminalisation et le paternalisme, et se concentrer sur les causes profondes de l'implication des personnes dans les économies criminalisées.