Les expériences de résilience face aux difficultés imposées par la pandémie de COVID-19 sur la prestation de services et la santé des bénéficiaires soulignent l’importance d’impliquer de manière significative les communautés affectées dans les réponses aux événements indésirables.
Le souvenir de nos proches, ainsi que le chagrin causé par leur départ prématuré, renforcent notre engagement à débarrasser le monde de la violence et de la négligence qui nuisent aux usagers de drogues.
Les difficultés auxquelles sont confrontées les usagères de drogues sont en grande partie liées à la prohibition et exacerbée par elle, plutôt qu’aux substances elles-mêmes.
Bien que les preuves soient de leur côté, les organisations comme la Fondation Andrey Rylkov sont confrontées aux difficultés engendrées par un gouvernement attaché à des approches répressives néfastes.
Amnesty International renouvelle son appel aux Nations unies et à ses États membres de mettre un terme au recours à la peine de mort pour des infractions liées aux drogues.
Les réponses au VIH, à l'hépatite virale et aux IST doivent s'appuyer sur les preuves sans équivoque sur la centralité de la réduction des risques, de la décriminalisation et du leadership communautaire.
La criminalisation et l'emprisonnement des personnes usagères des drogues crée des barrières à l'accès aux services de santé et aggrave les risques qui peuvent être associés à la consommation.
Le système de contrôle des drogues a favorisé le développement d'un marché informel puissant et reconduit la majorité des fonds publics en relation aux drogues vers des approches coercitives, aux dépens de la santé publique.
Lorsqu'elle est fondée sur une approche axée sur la santé et les droits humains, la décriminalisation fournit un cadre juridique favorable qui promeut, protège et réalise le droit à la santé des personnes usagères de drogues.
La grande majorité des décès liés d'une quelconque manière à la police concerne des pouvoirs d'une grande portée de la police, notamment en ce qui concerne les infractions mineures en matière de drogue, les crises de santé mentale et les opérations spéciales de « guerre à la drogue ».