WHRIN présentent leur récent travail sur le sujet très peu étudié de l'usage de drogues et de la maturation, du point de vue des femmes usagères de drogues.
Dans la majorité des pays d'Amérique latine, les infractions liées aux drogues sont le principal motif d'incarcération des femmes, ce qui a des effets dévastateurs sur leur santé mentale, physique et reproductive, ainsi que sur celle de leurs proches.
En analysant les effets de la régulation du cannabis, le gouvernement doit veiller à assurer l'équité envers les populations indigènes et les groupes racisés qui ont toujours été les perdants de la « guerre à la drogue ».
Une étude californienne récente bat en brèche le mythe selon lequel l'usage de drogues serait le principal moteur du sans-abrisme. Elle plaide pour la suppression de la criminalisation et de la stigmatisation de l'usage de drogues afin de faciliter l'accès à un logement sûr et stable pour les personnes en situation de sans-abrisme.
Tout en offrant une possibilité de non-criminalisation pour les infractions de possession de drogues commises pour la première ou la deuxième fois, les amendes élevées risquent de perpétuer les démêlés des personnes qui font usage de drogues avec le système judiciaire pénal, en particulier les plus vulnérables d'entre elles.
L'IDPC se joint à plus de 40 organisations pour demander que les nominations de hauts fonctionnaires de l'ONU suivent un processus équitable, inclusif et transparent.
Les participants à ce programme ont fait état d'une amélioration de leur santé et de leur qualité de vie, notamment en ce qui concerne la dépendance aux drogues achetées dans la rue, les interactions préjudiciables avec la police et l'exposition à la violence.
La déclaration souligne que les États qui maintiennent la peine de mort pour des infractions liées aux drogues contreviennent sans équivoque au droit international.
Bien qu'il reste encore du chemin à parcourir pour parvenir à un consensus sur la réforme, la volonté de dépasser l'orthodoxie de la prohibition est de plus en plus claire.
Le gouvernement devrait suivre les normes internationales en matière de politiques des drogues, comme la décriminalisation, et se distancier des commentaires stigmatisants du Ministère de l'Intérieur sur les personnes usagères de drogues.