Les risques liés aux drogues sont aggravés, et non réduits, par la répression et la criminalisation qui y sont associées, qui nuisent déjà aux femmes de plusieurs façons spécifiques et généralisées.
L'IDPC se joint à plus de 30 organisations de la société civile pour exhorter les organismes internationaux de contrôle des drogues à appeler le gouvernement saoudien à cesser immédiatement les exécutions pour des infractions liées aux drogues.
En Argentine, une proposition législative vise à réduire la récidive chez les femmes ayant été emprisonnées en s'attaquant aux difficultés handicapantes auxquelles elles sont confrontées dans leurs recherches d'un emploi et d'un logement stables en raison de la stigmatisation.
Bien que la loi 15 soit loin de la décriminalisation attendue, les autorités du Québec peuvent utiliser le pouvoir discrétionnaire y accordé aux forces de police pour mettre fin à l'approche répressive envers la possession de drogues.
Contrairement à la prohibition, qui favorise des produits à plus forte teneur en principes actifs, la régulation peut garantir un équilibre prudent pour protéger la santé publique.
Les politiques répressives en matière de drogues et la stigmatisation persistante augmentent les risques associés aux drogues et les obstacles à l'accès aux services de santé et de réduction des risques.
Ignorer les tensions de la proposition avec les conventions internationales en matière de drogues et le droit européen présente un risque juridique et stratégique important.
Les activistes sont convaincus que l’abolition de l’application obligatoire de la peine de mort pour les infractions liées aux drogues est un premier pas pour limiter les conséquences destructrices de la « guerre à la drogue ».
En l'absence de médicaments efficaces, des patients atteints de certaines affections neurologiques graves se tournent vers l'automédication avec des substances psychédéliques pour soulager la douleur.
Malgré les engagements internationaux visant à garantir l'accès à la réduction des risques, moins de 1 % des personnes qui s'injectent des drogues vivent dans des pays où les niveaux de couverture de l'ensemble des interventions de base recommandés par les Nations unies sont atteints.